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« Aucun policier ne souhaite collaborer à l'enquête, allant même jusqu'à avoir du mal à s'identifier sur les vidéos », soulignent les enquêteurs de l'IGPN dans leur rapport. (Image d'illustration) - Credit:Dylan Meiffret / MAXPPP / PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP
Deux d'entre eux ont reconnu des violences. Deux autres prétendent ne se souvenir de rien de cette soirée. Ces quatre policiers ont été entendus par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après le témoignage d'Hedi. Le jeune homme – âgé de 22 ans – accuse les agents de l'avoir tabassé pendant une nuit d'émeutes, dans la nuit du 1er au 2 juillet.
Un sujet sous haute tension : la mise en détention provisoire de l'un des leurs a provoqué une colère inédite dans les rangs de la police nationale. Depuis, les arrêts maladie s'enchaînent – pour compenser l'absence de grève, les policiers ne pouvant pas vraiment la faire – et les mises en code « 562 », qui lance une mise en service minimum pour tous les agents.
Dans cette enquête, l'IGPN s'est heurtée à un mur, selon BFMTV. « Aucun policier ne souhaite collaborer à l'enquête, allant même jusqu'à avoir du mal à s'identifier sur les vidéos », soulignent les enquêteurs dans leur rapport, que se sont procurés nos confrères. Hormis les deux agents qui ont reconnu des violences, les autres, pourtant identifiés grâce à leurs vêtements, réfutent leur présence sur les images de vidéosurveillance, et affirment ne se souvenir de rien. L'un d'eux ira jusqu'à refuser de se faire prendre en photo pour présentation à la victime.
Hedi a donné sa version
Hedi, lui, s'est confié aux enquêteurs, et a retracé sa version des événements. Selon lui, il rejoignait un ami, dans une rue calme au-dessus du port de Marseille, en sortant de son travail à Vauvenargues. Le duo aurait croisé des policiers en civil – la BAC – qui leur auraient ordonné de partir. Toujours selon la version du jeune homme, ils se seraient exécutés, avec son ami. Mais alors qu'ils partaient, l'un des agents aurait levé son LBD et tiré, quasiment à bout portant.
Une fois au sol, quatre policiers l'auraient traîné derrière un immeuble pour le passer à tabac. À la fin de son calvaire, il se serait réfugié, en sang, chez un épicier avec son ami. C'est l'épicier qui l'emmènera avec son propre véhicule à l'hôpital de la Timone.
L'enquête se poursuit
Le parquet de Marseille a ouvert une enquête préliminaire pour violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique avec usage ou menace d'une arme ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours. Les quatre policiers ont été mis en examen, et l'un d'eux a été incarcéré. Son appel contre son placement en détention provisoire sera examiné le 3 août par la chambre de l'instruction à Aix-en-Provence.
Face à la fronde des policiers, Gérald Darmanin accueille les syndicats ce jeudi soir à Beauvau. Certains d'entre eux réclament la mise en place d'un statut spécifique du policier mis en examen, excluant la détention provisoire d'un agent agissant en mission.
Source: LePoint.fr
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