Politique
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L'ancien Premier ministre Édouard Philippe arpente les allées du Salon de l'agriculture, le 29 février 2024. (THOMAS SAMSON / AFP)
Dans les allées, l'ancien Premier ministre teste sa popularité, quitte à surjouer son côté bon vivant.
Au tour d’Édouard Philippe de parcourir les allées du Salon de l’agriculture. L'ancien Premier ministre, qui se prépare en vue de l'élection présidentielle de 2027, se trouve porte de Versailles à Paris, jeudi 29 février. L’occasion pour lui de tester sa popularité, quasiment quatre ans après avoir quitté Matignon. Midi passé, Édouard Philippe, sourire aux lèvres, s’attarde dans le hall des Outre-mer. Depuis le début de la matinée, il fait une halte partout où on l’arrête et le juppéiste se fait chiraquien. Quand on lui propose "un petit mojito, unique, artisanal et sans alcool bien sûr", "sans alcool ?", rétorque, amusé, Édouard Philippe qui l'accepte. Outre le contraste avec la visite chahutée d’Emmanuel Macron, le maire du Havre surjoue le côté bon vivant en toute simplicité. L’ex-énarque, haut fonctionnaire, que certains ont parfois présenté comme un "techno froid" ne se prive pas de goûter les mets qu'on lui propose. Mais il reste que, trois ans et demi après avoir quitté Matignon, une dame l’appelle "Édouard Balladur" en le croisant. À l’évidence, les souvenirs sont parfois brouillés. "Je ne sais pas qui c'est", dit cette dame. "Moi non plus, dit un autre homme. Ça doit être un député ou quelque chose comme ça, non ?" Quand on lui indique qu'il s'agit d'Édouard Philippe, l'homme se rattrape : "ah oui d'accord, à cause de la barbe [qu'il ne porte plus], je ne l'ai pas reconnu."
L'ancien Premier ministre assume de ne pas se distinguer trop d'Emmanuel Macron
Pour le reste, l’accueil est chaleureux mais sans effusion, entre poignées de mains et selfies. Même si l’ancien Premier ministre est parfois vu comme encore très, voire trop proche d’Emmanuel Macron. "C'est l'héritier. De le voir là, c'est pas étonnant, c'est normal", selon un visiteur du Salon. Et pourtant, par petites touches, Édouard Philippe tente de cultiver sa différence. Trop discrètement pour Jacques, venu de Charente-Maritime : "Il faut qu'il montre sa vraie personnalité, dit celui qui pourrait se laisser tenter par Marine Le Pen. Je pense que par rapport à ce qu'il a fait à la mairie du Havre, il peut montrer quelque chose de différent et qu'il ait des positions tranchées sur des cas d'actualité."
De son côté, Édouard Philippe assume, pas question de se distinguer trop violemment du chef de l’État. "J'essaye de peu commenter la vie politique et je vais continuer à peu commenter la vie politique. Je ne fais la leçon à personne, assure l'ancien Premier ministre. Je sais que c'est difficile, mais permettez-moi simplement de dire ce que je pense." Sur le sujet des prix planchers pour les agriculteurs proposés par Emmanuel Macron, par exemple, le maire du Havre a d’ailleurs ménagé le président, disant "vouloir attendre plus de précisions".
Source: Franceinfo
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