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La pression risque de peser lourd sur les épaules de l’Afrique du Sud, si Vladimir Poutine confirme sa venue au sommet des Brics prévu en août alors qu’un mandat d’arrêt de la CPI vise le président russe.
INTERNATIONAL - À Pretoria, le mois d’août s’annonce sous pression. Alors que l’Afrique du Sud accueillera cet été un sommet réunissant ses homologues du « Brics » – le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie –, le pays est en pleine confusion autour de son maintien ou non au sein de la Cour pénale internationale (CPI). Un enjeu important : en tant que membre de la CPI, Pretoria devrait théoriquement arrêter Vladimir Poutine s’il entrait sur son territoire pour participer au sommet.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI depuis le 17 mars pour le crime de guerre de « déportation » d’enfants ukrainiens, le président russe provoque donc une situation incongrue en Afrique du Sud
Volte-face
La confusion fait suite à une première déclaration, ce week-end, du président Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite du président finlandais Sauli Niinistö. « Le parti au pouvoir a tranché, estimant prudent que l’Afrique du Sud se retire de la CPI », avait-il déclaré. Et d’ajouter que la question de savoir si l’Afrique du Sud arrêterait Poutine est « à l’étude », avait ajouté le chef d’État.
Cette déclaration faisait suite à une réunion du parti majoritaire, l’ANC (Congrès national africain), au cours du week-end. Le président russe Vladimir « Poutine peut venir à tout moment dans ce pays », avait d’ailleurs souligné le secrétaire général de l’ANC Fikile Mbalula. « La CPI ne sert pas les intérêts de tous, mais ceux de quelques-uns », avait-il ajouté.
Ce mardi soir, la présidence sud-africaine a rétropédalé, indiquant que le pays ne quitterait pas la CPI, invoquant alors une « erreur » de communication du parti au pouvoir. « La présidence souhaite clarifier le fait que l’Afrique du Sud reste signataire du Statut de Rome (...) Cette clarification fait suite à un commentaire erroné lors d’une conférence de presse de l’ANC », a annoncé la présidence, alors que le pays est critiqué depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou.
Ce mardi soir, la présidence sud-africaine a rétropédalé, indiquant que le pays ne quitterait pas la CPI, invoquant alors une « erreur » de communication du parti au pouvoir. « La présidence souhaite clarifier le fait que l’Afrique du Sud reste signataire du Statut de Rome (...) Cette clarification fait suite à un commentaire erroné lors d’une conférence de presse de l’ANC », a annoncé la présidence, alors que le pays est critiqué depuis le début de la guerre en Ukraine pour sa proximité avec Moscou.
Le retrait prendrait un an
L’Afrique du Sud avait déjà voulu se retirer de la CPI en 2016 après une visite de l’ancien président soudanais Omar el-Béchir. À l’époque, Pretoria avait refusé de procéder à l’arrestation de ce dernier, également visé par un mandat d’arrêt de la Cour. Mais le retrait de Pretoria avait été contrecarré par la justice du pays, qui avait estimé qu’une telle décision serait inconstitutionnelle.
Et dans les faits, un retrait de la CPI ne suffirait même pas à l’Afrique du Sud pour éviter de porter cette responsabilité. Elle serait même obligée d’arrêter Vladimir Poutine, s’il se rendait au sommet des Brics en août.
En effet, un retrait de la CPI prendrait plus d’un an pour être effectif à partir de la date de l’annonce officielle de son départ. La procédure implique « un processus parlementaire rigoureux, nous serions toujours liés par nos obligations à la CPI pendant 12 mois après la communication de notre retrait », a souligné Nicole Fritz, directrice de la Fondation Helen Suzman, qui milite pour la défense des droits humains.
Puissance diplomatique africaine, l’Afrique du Sud refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, affirmant adopter une position neutre pour être en mesure de « jouer un rôle dans la résolution des conflits », a une nouvelle fois expliqué Cyril Ramaphosa, indiquant s’être entretenu à plusieurs reprises avec Vladimir Poutine.
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